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Un peu de moi

13 février 2004

J'ouvre la porte de verre Celle qui retient mes

J'ouvre la porte de verre

Celle qui retient mes rêves de petite fille,

Je l'apprends par coeur,

Je l'éspère,je la désire.

J'aventure un pied puis l'autre.

Sur la pierre froide dont le touché,

Singulièrement familier,

Me fait frissoner très fort.

La lumière est douce.

Là-bas, Derrière le grand mur Qui sépart la cour de l'école,

Du monde exterieur,

Le ciel devient rosé, pastel.

La cour semble abandonée.

Vide a cette heure-ci,

Des rires enfantins dont le mien faisait parti.

J'imagine les cris joyeux,

Des charmant bambins enfouis jusqu'au genoux,

Dans le sable foncé du bac a sable tant aimé.

Puis le bruit du ballon,

Retentissant sur le mur blanc,

Où la grande cible aux couleurs arc-en-ciel,

Demeurt, il me semble, depuis une eternité.

Je vois clairement les visages enjoués,

De quelques garçons se mettant pr un instant,

Dans la peau d'un grand joueur de foot.

Elles sont toujours là,

Les grandes colonnes grises,

Qui entendaient autrefois,

Tout les secrets,les pleurs et les colères,

Des petites filles que nous étions.

Aujourd'hui, elles sont bleues.

Puis je nous revois,

Elodie et moi,

Assises contre le mur,

Dans la petite cour circulaire, à coté de la grille.

Je nous entends encore,

Parler de cet étrange objet,

Qui au loin, derrière une fenêtre fermée,

Change lentement de couleur,

Du rouge ou Bleu,

Du Jaune au violet.

Puis le moment tant redouté,

Par tout les écoliers,

Ou lentement les instituteurs,

Frappent dans leurs mains,

Pour nous faire rentrer.

L'espace d'un instant,

Ces moments passés revivent en mon esprits.

Mon regard recule,

Et se pose sr cette vaste étendue,

D'herbe tendre et fraiche.

Comme le ciel, elle a une parfaite couleure.

Ni trop vive, ni trop sèche.

Puis ces grandes tiges de bois foncées

Assemblées en une sorte d'air de jeux.

Où une grande echelle,

De travers,

Conduit dans un enchevetrement de corde,

Assez serré pr qu'on ne puisse en tomber.

Là-bas, aux jeux,

Il y a Karima, Cylia, Clément, Johanna, Justine, Estelle, Adèle peut-être.

Puis Mélodie, Hélène, Syndie, Elodie, Julien, Charlotte et Marine...

On est tous là comme avant.

Tous ensemble.

Nous qui nous somme aimés, détéstés, disputés, préférés, oubliés, insultés, retrouvés...

Tous au grand complet.

Puis plus loin, contemplant mon enfance passée,

Il y a moi,

Moi sur mon balcon,

Moi les yeux fermés.

Ca sent le printemps, et l'herbe coupée.

J'avance sr ses pierres, pieds nu.

Je pose mes mains sr le fer de la rambarde.

Sa fraicheur me penettre, m'envahit.

Je peux encore rescentir aujourd'hui,

La sensation de froid,

qu'on éprouve en la touchant.

Je m'en rappelle même l'odeur et la douceur.

Je suis là-bas

Je suis revenue chez moi.

Je suis heureuse, il fait bon..

Puis j'ouvre les yeux,

Et tout s'évanouie.

Je ne suis plus là-bas, je suis ici,

Je ne suis plus chez moi,

Je suis ici.

A me souvenir, devant la page blanche de mon carnet vierge

Là-bas, mon enfance envolée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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